lundi 5 octobre 2009

mondial 2010


Domenech espère cartonner les Féroé


samedi, contre les Iles Féroé, il faudra «marquer le plus de buts possibles». Dans sa traditionnelle chronique publiée sur le site de la FFF, le sélectionneur dit, ce lundi, avoir une obsession : déconditionner les joueurs face à cette idée qu'ils joueront les barrages de qualification à la Coupe du monde en novembre. «On entend ça partout : on va jouer les barrages, comme si les deux matches (Iles Féroé samedi et Autriche le 14, ndrl) n'existaient pas. Ce qu'il faut que je rappelle aux joueurs, c'est que pour jouer les barrages, il faut battre les Féroé. Et ce n'est pas fait. L'autre aspect, c'est qu'il n'est pas sûr que les Serbes battent les Roumains. S'ils ne le font pas, tout se jouera sur le dernier match (sous-entendu : la France peut-être première). Les Féroé, il faut donc les jouer à fond pour marquer le plus de buts possibles et mettre la pression aux Serbes. Que les joueurs ne viennent pas en se disant qu'ils vont faire du tourisme.»
«Mettre tout ce qu'on a»
La Serbie possède quatre points d'avance sur la France dans le groupe 7 et une meilleure différence de buts que la France (+10 contre +2). La différence de buts départagera les deux équipes dans deux hypothèses : si la Serbie perd ses deux matches et que la France prend quatre points (19 partout). Ou si la Serbie fait deux nuls pendant que la France enchaîne deux victoires (21 partout). En tout état de cause, la Serbie restera maîtresse de son destin jusqu'au bout. Même si elle perd contre la Roumanie et que la France «cartonne» les Îles Féroé, une victoire en Lituanie lui garantira la première place. Quant aux Bleus, l'objectif différence de buts est un vrai challenge pour une équipe très chiche en attaque depuis un an. Il lui faudrait gagner quelque chose comme 6-0 et 3-0 pour être dans les temps.C'était la norme aux Féroé entre 2004 et 2007 (2-0, 3-0, 5-0 et 6-0). Mais le duel de Torshavn en août avait été plus étroit : 1-0. «Et ils ont battu la Lituanie : il faudra mettre tout ce qu'on a», insiste le sélectionneur. Il refuse que ses hommes «occulte les deux matches» d'octobre pour penser à novembre. Domenech a aussi fait aussi une affaire personnelle du match d'après, l'Autriche au Stade de France. «Ceux qui n'ont pas la mémoire courte se souviennent de l'aller (naufrage 1-3 à Vienne). On espère montrer que c'était un accident et qu'on est capables de battre l'Autriche. Mais un stage comme celui-là, c'est d'abord dans la tête.» L'absence simultanée de Gourcuff et Ribéry aura au moins le mérite de sortir les Bleus de leur train-train.